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Aube Grise - Hanterieur
Cold black metal/Depressive rock

Cdr / EP / DV019
2 tracks. 19 minutes.
Handmade release.
Regular edition of 44 handnumbered copies only. SOLD OUT
Artist edition strictly limited to 3 copies. SOLD OUT
RELEASE DATE 19.03.17


Aube Grise is the musical moniker of Anna M., Distant Voices' photographer and graphic designer.
This new ep consists of 2 songs for and from the wasted memories.
Dedicated to Katerina Golubeva.
DETAILS

1. Hanterieur I
2. Hanterieur II

REGULAR EDITION 
Includes :
- inserts with lyrics
- a card with quote
- notes d'intention

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ARTIST EDITION (strictly limited to 3 copies) - SOLD OUT
Includes :
- a poem handwritten, scanned & printed on 210g paper, handnumbered & signed by the artist, framed (18x24)
- signed cardboard sleeve
- an extra insert with a photograph & a poem
- notes d'intention printed on 150g linen paper
- a special label glued on 200g black paper
- a card with quote
Each copy is personally dedicated to the buyer by the artist.

Both editions come with a postcard & a quote card.









One-Woman Band, Aube Grise revient (déjà) nous rendre visite avec Hanterieur, opuscule qui répand son spleen délavé en deux pistes pour presque vingt minutes de sonorités sales et décharnées. Creusant le sillon dépressif entamé par Feue et Mauvaise augure, ce troisième signe de mort voit sa génitrice peaufiner peu à peu son art, découpé dans un black metal lo-fi pluvieux qui rappelle par moment l'éphémère Amesoeurs en mois urbain et plus terreux.
Son format court lui donne également l'occasion d'expérimenter quitte à s'éloigner des rivages ferrugineux, même temporairement, ce dont témoigne la seconde plainte qui voit Anna M. braconner sur les terres de la coldwave, aidée dans son aventure par son complice Thomas Bel (Misery) dont le chant clair hachure ce Hanterieur II d'une couleur plaintive, jusqu'à l'éruption finale et abrupte où le metal noir reprend ses droits dans un registre cependant tout aussi suicidaire. Peu sensibles à ce genre froid et minimaliste, notre préférence se dirige toutefois vers le premier titre, naturellement baptisé Hanterieur I, lequel étire sur plus de onze minutes un mal-être pollué et dissonant, charrié par une guitare qui hurle, rongée par une lèpre rouillée.
Squelettique, cette reptation ouvre doucement ses cuisses en de longs et immobiles préliminaires q ue vrillent des accords maladifs. Puis la voix écorchée de la maîtresse de cérémonie surgit,  noircissant encore un peu plus le ciel sombre qui s'étend sur ce paysage d'une hivernale froideur. D'une lancinante funéraire, le tempo est prisonnier d'une geôle humide où s'entassent remords et regrets. Des touches coldwave drape tel un linceul grisâtre une dernière partie désenchantée.
Dédié à la comédienne lituanienne Katerina Golubeva qui a hanté jusqu'à sa mort en 2011 le cinéma aride et exigeant de Sharunas Bartas, Claire Denis, Bruno Dumont et surtout Leos Carax, Hanterieur se présente, à l'instar des autres réalisations du label Distant Voices, sous la forme d'un objet précieux au tirage limité et confirme les (très) bonnes impressions laissées par ses prédécesseurs. Depuis, Aube Grise a déjà enfanté une nouvelle offrande, L'encre et la terre...

7/10

(Childeric Thor / La horde noire. October 2017. FR.)

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Hanterieur fait suite à Mauvais Augure, le dernier LP en date d'Aube Grise, sorti en 2016, et chroniqué dans le chapitre précédent. Aujourd'hui, avec cette nouvelle réalisation, ce sont 2 morceaux tout simplement intitulés : Hanterieur I et Hanterieur II, d'une durée respective de 11'03 pour le premier, et 7'44 pour le second, qui nous sont présentés.
Maintenant, comme il est indiqué à travers les notes d'intention fournies avec le CD, ces morceaux témoignent de la fascination d'Anna M. pour un passé voilé, silencieux, fait de noir et blanc..., afin qu'on ne l'oublie pas. Mais ils ont aussi été inspiré par son ressenti pour Katerina Golubeva, (Ndlr : Il s'agit d'une actrice russe, née en 1966 à Leningrad, et morte à Paris en 2011...) à qui cette oeuvre est dédiée, et qui a quitté ce monde dans une douleur poignante, et une indifférence quasi générale.
Et c'est effectivement ce que l'on ressent à l'écoute de ces titres. Ainsi, le premier qui est très axé sur ce que je qualifierais d'un black/doom, nous dévoile des rythmes lents, qui progressivement nous enfoncent dans un désespoir profond. L'ambiance y est pesante, tourmentée, et si à l'écoute de cette ode mortuaire, on ferme les yeux, comme sur la pochette illustrant cette oeuvre, on pourra s'imaginer arpenter les allées d'un cimetière, entouré par les âmes des défunts, qui dansent autour de nous de funestes valses.
La voix d'Anna que j'apprécie tout particulièrement est toujours aussi haineuse, et contrastera avec le chant clair de Thomas, qui fera son apparition, dans la seconde partie de cet excellent titre, où les guitares saturées auront laissé la place à un son clean, ainsi qu'à une basse bien présente.
Quant au second, le style changera quelque peu. Aussi, Anna M. laissera apparaître un visage toujours très sombre, mais moins typé black metal. Déjà le chant clair de Thomas sera davantage présent, tout d'abord d'une façon assez grave, avant d'enchaîner sur un registre qui m'aura fait penser à Bertrand Cantat. Il faudra donc apprécier ce style, qui se rapproche assez du rock, ou encore de la cold wave, afin d'adhérer à ce morceau. Des notes de piano se feront également entendre, et puis sur la fin, lors de la dernière minute, le rythme des guitares saturées sera principalement ancré dans le punk/rock.
Il est vrai que même si le rendu n'est pas mauvais en soi, pour ma part, je dois reconnaître que j'accroche un peu moins. En effet, je suis davantage réceptif aux morceaux qui vont se dévoiler plus black metal, et à traves lesquels cette artiste a l'habitude de nous faire partager ses sentiments les plus noirs. J'espère donc d'une manière intime que pour le futur, elle persévèrera dans ce style. D'ailleurs, c'est quelque chose que nous pourrons bientôt vérifier, car au moment où je rédige cette chronique, elle a déjà sorti une nouvelle réalisation, sous la forme d'un E.P., intitulé : L'Encre Et La Terre.
Cela dit, Hanterieur qui a été réalisé avec la plus grande sincérité, mérite largement votre soutien, d'autant plus qu'Anna M., demeure une artiste complète, car outre, la musique et la photographie, je profite de cette chronique pour vous informer qu'elle vient également de sortir un recueil de poèmes intitulé : Au Coeur Des Pluies, et qui tout comme les CDs, est limité à très peu d'exemplaires. Dans tous les cas, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

(Malphas / L'antre des damnés. August 2017. FR.)

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Dans la grande famille des formations françaises à l’acratopège (fallait le placer, celui-là) patronyme - dont les plus illustres cousins sont baptisés Arbre, J’ai si Froid… ou Brouillard -, je demande aujourd’hui Aube Grise. Comme il serait mal venu de juger de ce “one-woman band” sur la seule base de son nom, jetons une oreille curieuse à sa musique. D’autant que la notice d’emballage qui accompagne cette pilule aux arômes de cyanure est des plus alléchantes : un black metal lo-fi mâtiné d’influences cold wave et depressive rock. À sa lecture, on pense inévitablement à Amesoeurs, défunt projet de Neige (Alcest) et Fursy (Les Discrets), voire à Lifelover. Mais c’est plutôt du côté d’Hypothermia que le résultat est à chercher. On retrouve sur cet EP, dédié à la défunte actrice Katerina Golubeva, composé de deux longs titres  le caractère hypnotique et décharné du duo suédois, dans ces notes de guitares éthérées. Celui de Burzum également, dans ces nappes de guitares criardes et atmosphériques et ces raclements de gorge aigus. C’est d’ailleurs sur ces passages que le monôme se montre le plus séduisant. La dimension cold wave est, elle aussi, très présente, une base à la Cure conclut le première piste longue de plus de 11 minutes, par exemple. Mais cette influence constitue malheureusement l’un des principaux défaut de ces deux titres. Il manque encore à Aube Grise la maturité nécessaire pour réussir l’intégration de ce style, qui sonne encore comme une pièce rapporté à une musique résolument orientée DSBM. Quant au chant grave et (volontairement?) mal ajusté de l’artiste toulousain Thomas Bel, très influencé par les grands noms de la cold wave, il s’avère totalement insupportable à l’usure, le côté lo-fi ne justifiant pas tout. Au final, un EP à l’image du nom de ce projet, gris et sans grande originalité. Comme quoi…

(AsCl3 / Mithratemplezine. May 2017. FR.)


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Le label Distant Voices et le projet AUBE GRISE ont toujours su captiver mon esprit et ce n'est pas ce nouvel EP qui change la donne . Encore une fois, AUBE GRISE nous propose un EP de deux titres passionnants de bout en bout, teinté de pénombre, de noirceur mais aussi de romantisme.
"Hanterieur I" est un superbe titre avec des vocalises claires (chantées français) sur un Black assez proche de celui de BURZUM,  entre passages ambiants/indus stressant et un funeral black bien rampant, malsain et morbide.
"Hanterieur II" au début folk un peu sombre, mélangé à de la cold wave (à la DEATH IN JUNE)  se poursuit sur quelque chose de plus atmosphérique avant de se terminer sur un black brutal bien violent et bien possédé.
Voici un EP qui alterne passages atmosphériques bien sombre et musique extrême frôlant la perfection.

(Wil / Nawakposse. April 2017. FR.)

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Achter Aube Grise gaat Anna M. schuil, ook bekend als fotografe en grafisch ontwerpster voor het Franse Distant Voices label. Is met ‘Hanterieur‘ niet aan haar proefstuk toe. Eerder verschenen ‘Feue’ en ‘Mauvais Augure’, allebei in 2016. En naast ‘Hanterieur’ zit er nog een EP aan te komen: ‘L'Encre Et La Terre’. Maar laten we ons concentreren op ‘Hanterieur’. Zoals gebruikelijk bij Distant Voices gemaakt in een beperkte oplage, deze keer 44 stuks in aantal. Telt met ‘Hanterieur I’ en ‘II’ slechts twee tracks, goed voor een speelduur van bijna 19 minuten. Anna M. neemt alle instrumenten voor haar rekening, behalve de gewone zangstem waarvoor beroep wordt gedaan op Thomas Bel, oprichter/eigenaar van Distant Voices en muzikaal actief als Misery. Anna draagt ‘Hanterieur’ op aan de Russische actrice Katerina Golubeva. Speelde in een vijftiental, eerder weinig bekende films. Haar meest spraakmakende prent was ongetwijfeld ‘Pola X’ aan de zijde van Guillaume Depardieu en waarin ook Catherine Deneuve acteert. Golubeva overleed in 2011, amper 44 jaar oud. M. is gefascineerd door deze actrice, mooi, mysterieus, puur. Maar ook een sterveling gelouterd door het leven en veel te vroeg heengegaan. Het is de intentie van Anna om met ‘Hanterieur’ de herinnering aan Katerina Golubeva levend te houden. Een bewust esthetische en artistieke keuze, helemaal in overeenstemming met hoe het concept in zijn totaliteit is uitgewerkt. De muziek van M. blijft diep geworteld in black metal, doch met Golubeva als muze verruimd ze haar muzikale horizon. Naast akoestische elementen als piano en veldopnames zijn er nog drone, ambient en cold wave aspecten die het muzikale spectrum verrijken. ‘Hanterieur’ is heel mooi geconcipieerd. Gezien het geringe aantal is snel wezen de boodschap.

7/10

(Paul Van de Gehuchte / Dark Entries. March 2017. BE.)










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